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mardi 13 septembre 2011

jeudi 11 août 2011

vivante

Je sort de l'hosto :)
ça vient :p

lundi 25 juillet 2011

L'éthique et l'actualité


Aviez-vous constaté que l'actualité pouvait montrer certaines limites de vos valeurs parentales et autant que votre éthique? Quand Michèle Martin se voit accorder la liberté conditionnelle, comme tout autre détenu, quand Agnès Pandy se voit retirer son bracelet électronique et quand DSK est mis en accusation pour agression sexuelle outre atlantique, nous sommes confronté à nous même.

En quoi ces affaires similaires ou différentes touchent-elles à notre parentalité? Avez vous lu les commentaires concernant Michèle Martin? L'appel à la haine, au meurtre qui a découlé de l'annonce? Le cœur d'un peuple blessé justifie-t-il de tolérer de tels comportements? J'ai un doute.
Agnès Pandy n'a pas motivé la sphère francophone européenne dans l'indignation. Et pourtant c'est elle aussi une criminelle toute cra-cra dans notre lecture émotionnelle.
On s'en tape un peu de Romain Hissel, mais pas que le jugement passe en appel. Aujourd'hui on le reconnait comme ayant eu une folie passagère. C'est vrai qu'un père défendant la cause des victimes de pédophilie et qui de l'autre coté en est un adepte... y a de quoi disjoncter.
DSK est condamné avant d'être jugé par certains, ou les théoristes du complot s'en donnent à cœur joie... Chacun omettant le délicat point: la victime. Qui d'entre vous connait son nom ?

Nous réagissons à l'actualité avec nos émotions. C'est inévitable. Mais nous en oublions les valeurs que nous voulons transmettre à nos enfants. Quand un parent choisit d'aborder sa parentalité dans le respect, il doit remettre en question ses jugements à l'emporte-pièce sur ce qui alimente la presse. Surtout si ces sujets touchent à l'instinct de protection que l'on a pour ses enfants.
Ét bien oui, l'appel à la haine contre Michèle Martin est surtout dû à la peur que notre progénitures passent entre les griffes de tel monstre.
Mais la peur comme maitre mot, dans certains cas et pas dans d'autres, n'aide pas à la clarté vis-a-vis de nos marmots. Ils nous entendent parler de ces sujets qui sont au cœur de la vie médiatique actuelle. Et ils ne sont pas stupides. Ils remarquent notre dichotomie. Nous sommes là, balançant nos belles pensées philosophiques. Vas y que « je te respecte », que « je t'aime », que « je te traite avec le même égard que j'attends pour moi », blablabla... Et puis , tout à coup se pointe un sujet controversé et j'agis en contradiction avec tous mes principes... quoi que ;))

Nos instincts de protection ont un sens. Jeter de l'huile bouillante sur Michèle Martin ne protègera pas nos enfants d'un monstre. Car ce ne serra pas elle qui touchera à nos enfants. J'ai ceci en tête :

« Elle croit que les mains d'une bête humaine qui tue se mettent à fumer
et que cette bête en a honte lorsqu'une jeune fille habite sa maison »
« Il était une fois » par Les Secrets de Morphée

Les monstres ne sont pas visibles, sinon, nous n'aurions pas aussi peur d'eux. Il est évident que nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. Mais une dictature médiatique nous fait vivre dans la peur. Car, en tant qu'être sensible, nous ressentons la peur; et les média se font fort de l'alimenter. Cette émotion peut faire voler en éclat nos valeurs parentales, notre éthique. La peur déclenchent nos instincts primitifs, notre système de survie de « tuer-ou-être-tué ».

en tant que parent, Nous avons un large choix d'option, que vous ayez pris le chemin de la haine alimentée par la peur ou non. Et si nous commencions par parler avec nos enfants de cette peur pour eux, cette peur qui nous fait renier nos valeurs? Et si on leur parlait des causes qui sont en nous?
Si on n'a pas suivi le chemin de la haine publique, il faut aussi en parler. Car cette société dans laquelle nous refusons de bêler avec les moutons nous accuse alors de ne pas être capable de protéger nos enfants.
Quand je choisis de dire que je suis heureuse que Michèle Martin soit traitée avec les mêmes droits que l'oncle Henri qui n'a pas dénoncé son frère pédophile, c'est parce qu'au delà de ces faits, je veux les traiter dans l'égalité de droit. Car pour être moi-même traitée avec égalité dans tout ce que je fais, je dois accorder cette même égalité à tous. Je veux que mes libertés soient respectées et je ne veux pas transiger.

Je ne veux pas, sous prétexte d'avoir peur, changer la société pour perdre mes libertés. Je condamne moralement des positions. J'en parle. Mais, le soir, dans mon lit, je suis ravie de ne pas être juge, car je suis incapable d'être aveugle. Je sais que j'agirais avec mes pulsions de protection, avec ma peur. Je ferme ma porte à clef. Le monde n'est pas à fuir. Mais je l'affronte avec prudence, sans m'enfermer dans mes murs.

Quand les médias nous montrent, nous rappellent, ou nient les pires aspects de l'humanité, cela nous renvoi à nos propre limite. Et il faut les regarder en face. Nous savons nous raccrocher à nos valeurs, notre éthique. Ceci met nos valeurs à rude épreuves, car occasionnellement, nous pouvons faire des écarts sur notre éthique. 

N'allez jamais croire que j'approuve les comportements que nous offre l'actualité de ces dernière semaines. Loin de là. Mais ma réprobation n'est pas encore devenu pour moi une occasion de nié mes valeurs et mon éthique. 

Voici un sujet qui n'est ni blanc, ni noir. Qui relève de chacun. Je n'appellerai pas à la haine, je ne l'approuverai pas. Je défendrai ma position. Mais je comprends cette peur. Je ne vous jetterai pas la pierre de penser que Michelle Martin est un monstre qui doit pourrir dans une cellule. Une part de moi le souhaite également de tout son être parce qu'elle trouve que c'est mérité.
Mais cette partie là n'a pas pris le dessus sur l'autre. Je sais, du plus profond de mes entrailles, que si un monstre essaie de toucher mes enfants la rage serra au dessus de tout. Je connais mes limites émotionnelles et je sais quand je les franchis.

Il n'y a pas de hasard si le film « Le droit de tuer » a fait tellement débat. Car il touche au fin fond de cette problématique.

J'aborde le monde avec prudence. Mes enfants ne vivent pas coupés du monde dans une bulle. Mais ils ne sont pas libres d'y aller sans nos yeux de parents. Je sais que je n'ai pas de super pouvoirs et je ne peux pas les protéger de tout. La nuit, quand ils dorment paisiblement, j'y pense. Mais je n'en suis pas esclave. J'essaie de trouver notre équilibre.

dimanche 19 juin 2011

Le monde à l'envers

Aujourd’hui, un tout petit billet. Je vous parle d’un chouette livre Le monde à l'envers de Mario Ramos

Couverture "Le Monde à L'envers" de Mario Ramos

C’est un chouette petit livre. Il parle d’une petite souris qui marche la tête à l’envers. C’est un souriceau différent. Vivre la tête en bas, c’est pas facile. Il part faire le tour du monde et fini par trouver quelqu’un comme lui et retrouve la tête à l’endroit.

C’est joli. Ça aide un peu. Allez a quand un livre avec un souriceau qui reste la tête en bas, mais qui trouve sa place ? :)

(Oui, je cherche la petite bête)

vendredi 17 juin 2011

Diagnostic , étape 1

Je vais être brève. Nous avons commencé les démarches de diagnostique pour notre enfant le plus Agé. J’ai évoqué dans l’article « Les lieux communs du langage » les difficultés quotidiennes.

Sachez donc des petites choses. Les tests en logopédie/orthophonie sur le langage ne peuvent être débutés qu’à 3 ans et 7 mois. La personne que nous avons vue a été très chouette. Elle a respecté le fonctionnement de notre fils. Elle n’a jamais été confrontée à un cas pareil. Oui, il y a un souci. Mais au-delà de ça… c’est un mystère. Il faudra entre 3 et 4 entretiens pour avancer dans le diagnostic. Cette fois-ci ce, j’étais présente. La prochaine fois, c’est au tour du papa. Papa, qui ne comprend pas les mêmes choses. Ensuite, elle espère qu’a 3° rendez-vous, elle pourra être seule avec Arthur. Elle a bien senti qu’il a besoin d’être en confiance, de connaître pour rester.

Des nouvelles pistes nous arrivent par des connaissances Bienveillante. Pas ceux qui posent une piste Anxiogène… La dernière en date « Arthur doit avoir un problème dans son cerveau ». Là, c’est différent « est-ce que tu connais ça vis-à-vis d’Arthur ? Moi, je connais pas ». Merci à Elle ! Tout de même, la logopède jamais confronté à un cas pareil, ça montre que ce n’est peut-être pas qu’un simple retard du langage.

Arthur a développé des termes qui lui sont propre. La pluie c’est de l’eau qui tombe. Sachez que pour lui, il trouve plus facile de dire que c’est de l’eau qui tombe, plutôt que de la pluie. Ce n’est pas illogique ! Mais en perspective dans le quotidien, c’est galère.
Sachez aussi que le parent d’un enfant qui vit quelques choses de complexe peut sembler atteint d’une forme étrange d’hypocondrie. Non, nous ne voyons pas 36 pathologies, handicap en même temps. C’est la quête de réponse. Un genre de réussite/échec. Est-ce de la dyslexie sévère ? Oui ? Non ? Un retard du langage ? De l’autisme ? Asperger ? Etc. Parmi les pistes, aujourd'hui, se présente une pathologie pas facile à diagnostiquer : la Dysphasie. Cette piste, n’exclue pas les autres. Il ne faudra peut-être pas nous limiter au bilan chez la logopède. Il faudra peut-être passer par un neurologue, un ORL, etc… car nous sommes des déclives. Il faut étudier les piste, les confirmer. Donc, de façon extérieure, cela peut ressembler à des parents qui projettent des maladies. Point qu’il est facile de comprendre !

Ce sont des parents passant par d’autre chemin de diagnostic, particulièrement ceux qui sont face aux allergies qui peuvent comprendre qu’il s’agit d’une quête, d’un besoin de savoir « quoi ». En effet, trouver une allergie n’est pas un parcours simple quand votre enfant est en allergie retardé à 72 sur un allergène potentiellement mortel (l’arachide), ou que sa forme d’allergie d’entre pas dans les tests existant. Car vous ne le savez pas, mais toutes les allergies ne sont pas dans un diagnostic par un test ! Il existe plusieurs types de réaction. Et l’allergie est encore un domaine de recherche active ! J’ai plusieurs amies dont les enfants sont poly-allergique ! Je les écoute avec attention. Il est facile extérieurement de se dire « ces parents ont un souci à chercher sur tellement de piste ». Et je le comprends. Je vois le quotidien, quand on est en phase de recherche dans les diagnostics, nous sommes forcement des théoriciens. Et je ne vous souhaite en aucun cas, un jour de passer par là !

Donc, j’ai lu sur la Dysphasie. Et, en effet Arthur pourrait rentrer dedans. Le diagnostic ne serait pas simple. Ce n’est pas un chemin vers lequel je vais aller maintenant, mais peut-être après le bilan qui est en cours.

Pour ceux qui cherche
Et si vous lisez sur ce sujet, vous verrez à quel point ce n’est pas une chose facile à diagnostiquer, entre le coté mal connu, encore en cours d’étude etc… sans vraiment piste réel pour l’avenir de l’enfant (ce qui pour certains est anxiogène, mais pas pour moi… car je sais qu’un parent se bat pour son enfant).

lundi 13 juin 2011

Le « non! » est-il une vertu parentale?

Un vaste sujet que celui cacher derrière l'injonction « non! ». Il pose la délicate question des limites. Ce que cela signifie pour nous, mais aussi ce que cela veut dire dans le monde. Il existe de nombreuses limites, de celles liées à notre physiologie à celles posées par les lois.

En tant que parent nous sommes submergés de messages « poser des limites » assortie de la célèbre crainte de l'enfant-roi. Qu'est ce qu'un enfant-roi, si ce n'est un enfant qui est aliéné entre des crises de rage de parent à bout et un absence de structure! Mais dès qu'on évoque la notion de respect des êtres en matière parentale, vient doucement le spectre de l'enfant roi. Tapis dans l'ombre comme un croquemitaine. Il y a de quoi baliser.

Pourtant, le respect c'est justement un tas de balise. « Limite » est un terme qui, aujourd'hui, renvoie a une idée très autoritaire dans le discours éducatif. Il y a une idée de fermeter.

Le respect est une notion très simple au fond, et bien distincte du « tout laisser faire ». Il s'agit déjà de respect les corps des un et des autres. Cette notion est fondamentale.
Mais nous sommes drillés et lourdement poussés à dire « non ». Ce mot devient à lui seul la sacro-sainte vertu parentale. Personnellement, j’ai un gros doute : Ce n'est pas l’emploie d’un seul mot qui fait tout. Le « Non » ferme les choses. Il devrait sortir qu'en cas d'extrème nessessité.

Il ne s'agit pas de jouer avec les mots. Nous pouvons sans injonction poser un cadre stable et rassurant aux enfants. Je ne vous dirais pas que la vie avec des enfants est simple. Il est évident qu'un parent est un peu un disque rayé qui rappelle les mêmes concepts à de nombreuses reprises. Que l'on aie choisi d'être dans le respect et l'authenticité, ou bien dans l'autorité classsique, le parent reste un radoteur professionnel. C'est ainsi.


Le « non » n'est pas une vertu. C'est un doudou parental rassurant. Il faut de l'énergie pour lutter contre ce reflexe verbal. Le vrai défi est justement de parvenir à ne pas passer par cette injonction. Il faut donc à poser les choses par les actes. « Je ne te fais pas ce que je ne veux pas que tu me fasses ». Admettre à son enfant que le respecter, c'est parfois faire une entorse au respect de son corps, notamment dans le cas de la prise des médicaments quand il est malade. c'est parfois aussi le contraindre physiquement pour l'empêcher de courir au milieu d'une rue dont il ne voit pas le danger... etc.

Les enfants aiment expérimenter. Quand il vous jette du sable sur la tête, le « non! » n'aide en rien. On arrive peut etre à le faire arreter, mais l'idéal serait qu'il ne recommence pas. Il faut dialoguer simplement et clairement avec son enfant. A nous de comprendre qu'il expérimente et à nous de lui dire que c'est désagréable de recevoir du sable.


quand ça ne va pas avec son enfant, « Non! » devient la prière d'un avenir meilleur. Mais ce n'est pas une formule magique. Ca ne résoud rien et ne guérit pas les consquénce de nos impaires. Nous, parents, nous commentons des erreurs en matière d'Art parental. Il n'y a pas de guide, pas de notice. Nous sommes des apprentis sorciers. Nous tatonnons! Nous faisons forcèment des erreurs, parfois monumentales, parfois droles. Nos enfants peuvent l'entendre. « Oui mon chéri. Je me suis planté quand je t'ai raler dessus pour que tu arrêtes. J’ai pris un mauvais raccourci. »

Nos enfants n'ont pas besoin de quantité de mot et d'explication. Ils comprennent tellement mieux des choses simples. « On ne jette pas de sable sur les gens parce que c'est désagréable, ca gratte ». « Moi, je ne veux pas que la nouriture finisse par terre. Je préfère passer du temps à jouer avec toi que faire le ménage derrière toi».


Je pense qu'il y a plus de vertu à l'éviter, à ne pas devoir y faire recourt...Je ne suis pas vertueuse :-) . Je prends parfois des raccourcis et je paie le prix de l'inefficacité !




mercredi 8 juin 2011

4 textes à venir

des petites choses que je traîne en correction

  • Le "non"
  • Grossesse et fratrie, mes conditions, mes ambiguïté
  • Nos valeurs vs le monde (et sa proche actu)
  • un dernier surprise :)
(C'est juste pour dire que j'oublie pas... je suis dans le présent en ce moment!)

Ps: Gnome1 va voir la logopède! 

mardi 17 mai 2011

Une maman malade


Depuis quelques jours, je suis bien, bien malade. Nous n'avons jamais atteint un tel stade. J'ai souvent eu de grosse fatigues, des raz-le-bols et j'en passe. J'ai même était hospitalisé et opéré en urgence. Mais cela n'a jamais était aussi dure qu'en ce moment. Une batterie d'examen arrive pour savoir le pourquoi du comment de la chose.


Plusieurs choses ne vont pas. Mon médecin cherche a savoir ce qui ce passe. J'ai deux enfants adorables (et adorés). Leur papa assure comme un chef.
Soyons honnête c'est dur pour lui. Il voit ses enfants qui souffrent de la situation, et sa femme qu'il aime épuisée, vidée, lessivée, inquiète, angoissé et qui soufre elle aussi... Le tout en même temps. Il est avec nous toutes la semaine! Ouff. Mais qu'elle lourde semaine pour lui.

Je suis frustrée de mon impuissance. Je suis en rage. JE déteste cette « ultra fatigue », lié à ma tension. Mais on doit attendre de savoir si c'est « juste » la souffrance qui la cause où si c'est autre chose. J'en veux a mon corps de me trahir, une semaine lourde est là, sur le plan du travail... J'en veux vraiment très fort à ce corps qui me tord de douleur. Mais si c'est le foi, le pancréas, la vésicule biliaire, ou l'estomac.. ce n'est pas la même stratégie de soin.

Ce soir, je suis au lit, trop fatiguée pour bosser, trop réveiller pour dormir... avec 2 enfants lové contre cette mère trop absente depuis peu. C'est bon. C'est bon de les sentir, les ressentir... d'être leur maman. Je les vois, là dans les bras de Morphée. L'un faisant 5 fois le tour du lit pour trouver la bonne place. L'autre passant de son lit au notre, ayant besoin de maman. Chacun d'eux ayant beaucoup sollicité un papa dont la présence depuis autant de jours est inhabituel.

Il est bon d'être avec eux. L'inquiétude, l'angoisse est là. Qu'est ce que j'ai? Mais je les ai eu. Ça m'aide a tenir. Et Merci à leur papa, que j'aime, et qui assure grave.

samedi 23 avril 2011

Les lieux communs du langage.


(Ou plutôt du manque de langage d’un enfant)
En guise d’introduction
Bien que les termes lieu commun, cliché, et poncif puissent être utilisés indifféremment, une nuance sémantique existe.
Stricto sensu un cliché est une expression stéréotypée, une métaphore passée dans le langage courant, dont le sens ne fait pas l'objet d'équivoque bien qu'elle soit imagée. Quelques exemples : pratiquer « la politique de l'autruche » (faisant implicitement référence à la croyance selon laquelle les autruches enfouiraient leurs têtes dans le sable en cas de danger), « tourner la page » après une expérience douloureuse, « avoir le cœur sur la main »,...
A contrario, le lieu commun ou poncif n'est pas un syntagme mais une idée reçue, prégnante dans la communauté linguistique mais pouvant recevoir différentes formulations plus ou moins originales. Il est à rapprocher du concept psychologique de stéréotype. Dans son acceptation courante actuelle, l'expression « lieu commun » a pris un sens péjoratif, synonyme de platitude ou préjugé.
Exemple : « Avec cette difficulté de trouver du personnel, il faut être reconnaissant de ce que Dieu nous envoie comme domesticité, même si ce n'est pas de premier ordre, (...) Ces domestiques n'en font pas d'autres. Enfin, nous sommes à leur merci. » (Albert Cohen, Belle du seigneur), le lieu commun du domestique incapable.
Flaubert donne de nombreux autres exemples dans son dictionnaire des idées reçues tels :
« Appartement de garçon. Toujours en désordre [...] Boursiers. Tous voleurs. »
Source wikipédia
Quand on aborde le sujet du développement du langage de l’enfant ont se confronte à un tas de lieux commun. Les idées toutes faites, faciles, méchantes. Si un enfant de 3 ans ou plus qui ne parle, on se trouve avec la liste siuvante d’expertise :
  • Autisme
  • Ses parents le comprennent trop
  • Ses parents ne le comprennent pas assez
  • Ses parents lui témoignent trop d’amour
  • Ses parents ne lui témoignent pas assez d’amour
  • Ses parents l’étouffent
  • Ses parents interprète trop ce qu’il dit.
  • Ses parents ne font pas  assez d’effort d’interprétation
  • Ses parents sont laxiste, ou trop autoritaire
  • Tout tourne autour de lui
  • On ne s’occupe pas assez de lui
La liste est ouverte. Bien sur ses théoriciens experts ne savent pas du tout ce que c’est que vivre au quotidien avec un enfant qui développe lentement son langage. Il ne faut pas aborder ce sujet avec des gens qui ne le maîtrise pas. Il est hautement complexe.
La plus part des gens admet qu’un enfant se développe « a son rythme », sauf si son rythme va en dehors des normes. Ces gens, ne comprennent pas ce qu’est une moyenne, un écart type en statistique. Il ne comprenne pas que les normes de développement veulent dire que la plus part des enfants développe tel et tel aptitude entre tel et tel période. La plus part, pas tous.
Ça ne veut pas dire que l’enfant est/n’est pas […], que le parent fait/a fait/ne fait pas/n’a pas fait.  Oui, un enfant qui ne parle pas est peut-être maltraiter. Oui. Je ne vais pas le nier. Mais, il ne faut pas voir le développement du langage là-dessus. Un langage qui se développement lentement à de nombreuse cause et doit se prendre en compte avec d’autre facteur :
  • L’enfant est-il heureux ? Sourit-il ?
  • Est-il capable de vous regarder droit dans les yeux, de soutenir le regard ?
  • Il vit dans un autre monde loin du notre ?
  • Sait-il communiquer autrement ? Sait-il se faire comprendre ?
  • Son bien être ? Son être bien ?
  • Voit-il du monde ?
  • Lui parle-t-on ?
  • Joue-t-il ?
  • Reçoit-il de l’amour ?
  • As-t-on vérifier la surdité ? (un enfant peu vachement s’adapter à la surditer qui peut etre du a une otite séreuse)
  • As-t-on vérifier : la dyslexie, l’autisme, et un tas d’autre pathologie ?
Sachez toute fois quand dans les lieux communs, le parent est à 99% coupable. Nous vivons dans une société ou la culpabilité est un ingrédient culturel.
Un retard par rapport à la norme doit être pris au sérieux. Il peut être le signe de pathologie. Un pédiatre ne doit pas dire « c’est rien » quand un enfant de 3 ans ne parle pas. Parce que ce n’est pas rien. Un brin d’empathie pour les parents serait utile. Car en effet, ce n’est pas rien. Dans le quotidien, ce n’est pas rien.
Dans les lieux commun, arrêtez de sortir Einstein, franchement, la plus part des parents ne rêve pas d’un génie, ils ont un enfant, point. Sérieusement ! Oui, je sais bien qu’il y a des parents qui fantasment ça. Mais comme dirait un bon nombre de QI élevé que j’ai croisé : c’est chiant de constater qu’on est entouré de con. Ben vous l’avez un peu cherché non ? Le QI élevé n’est pas un atout, c’est un handicap car on est hors norme. Et voyez ses enfants hors norme sur le langage, franchement, ce n’est pas chouette. Donc arrêtes de nous prédire un génie, une boite, une case pour ranger l’enfant est la plus grande des prisons a son épanouissement. Et au passage : ne rêvez pas que votre enfants soit un génie, c’est un enfant point barre, prenez le comme il est.
Alors nous et langage dans tout ça ? On continue à chercher, mais sans vivre centrer la dessus. On va faire tester Arthur pour la dyslexie parce qu’il faut bien éliminer des diagnostiques pour trouver si un truc ne va pas… et si on a éliminé les différentes piste… et bien, c’est qu’il est hors des normes statistique pour le développement du langage. On met quand même en place des outils facilitant l’échange. Nous nous centrons sur l’essentiel : la vie.
Bref, faite comme moi, n’en parlez pas a des gens qui ne maitrise pas ce sujet. Vous avez surtout besoin de piste valable dans le quotidien, de piste pour faciliter la communication… Car ne l’oublions pas : c’est rude au quotidien… vraiment pas simple.

vendredi 15 avril 2011

Je déprime.

Passage à vide. Passage dans le vide. Bref, ca ira mieux demain. J'ai la chance de voir à côté moi deux enfants qui dorment dans les bras l'un de l'autre. L'essentiel, tout droit, sans détour.

samedi 26 mars 2011

La bienveillance peut-être naturelle

Si Olivier Maurel à écris un livre Oui, la nature humaine est bonne ! (Qui était titré comme une interrogation par lui, mais mis à l’affirmative par l’éditeur, selon ses propres partage sur la liste parent-conscient). Mais au-delà de cette question, il y a les enfants que nous observons !

Quand j’observe mon bambin, je vois beaucoup de bienveillance. Elle est dans sa nature. Il console son frère, alors qu’il est encore petit lui-même. Il vient nous chercher si son frère  pleure après lui avoir apporté du réconfort si nous ne réagissons pas assez vite. Il l’accompagne dans le sommeil, avant qu’on puisse réagir. Des exemples comme cela, il y en a beaucoup…

Ceci m’amène à une grande réflexion, sur la nature humaine, et la bienveillance ! Car ce n’est pas une chose que nous lui avons appris. Nous essayons d’agir avec bienveillance mais nous sommes de grand handicapé. Ceci, entre autre à cause de nos propres vécus ! Il a simplement mieux cultivé que nous cette aptitude.

Ceci offre beaucoup d’espoir pour l’avenir.

samedi 12 mars 2011

Facilité la communication

J’ai déjà abordé ce sujet. [Développent du langage]. Je vais probablement souvent revenir sur ce sujet. Nous avons pris contact avec une Logopède (Orthophoniste). Nous allons faire faire un bilan, c’est quand même pas donné : entre 120 et 150€ ! J’aurais voulu le faire rapidement, mais le tarif fait qu’on va devoir… attendre un peu.
J’ai fait quelques recherches, avec différente piste donné ici et là. On m’a parlé de PECS pour faciliter le langage… ça me fait bien écho ! Ça nous faciliterait la vie… si notre bambinos y était respectif. Il y a aussi la LSF, la  Méthode Borel-Maisonny
Le quotidien de mon bambinos est fait de sourire, de jeux, mais il est aussi fait d’impasse quand la communication ne passe pas. Il est fait de regard condescendant, de mots pas toujours chouette…Il se braque sur des personnes qu’il connaît super bien. Comme les employé du super marché, parce qu’il ne leur répond pas. Ils sont gentils avec lui. Il le connaisse, ça fait 3 ans qu’il le voit tous les 3 ou 4 jours.  Ils connaissent ses habitudes. Il entre et hop, direct au rayon voiture… ils ne font pas de remarque déplacé sur son langage. Ils essayent tous d’être en communication avec lui.
Il y a les gens bien qui me demandent si on a envisagé un problème. C’est anxiogène. Car on est conscient, en alerte.
Il y a des enfants qui sont 1 voire 1 an et demi plus jeune que lui. Ils sont au même niveau de langage. Alors, tout va bien.
Et puis, il y a ces autres enfants, plus âgé. Qui lui disent que c’est un bébé, qui… font des remarques « normal ». Mais pour Arthur c’est l’enfer à prendre dans la gueule. Et on ne veut pas le mettre dans une boite où nous filtrons tout, tout le monde. Tous ceux qui pourront le blesser. Ce n’est pas le monde que je veux pour mon Zou. Je veux l’aider aussi a affronter les remarques blessante. C’est le renard du petit prince. Il est timide, une fois apprivoisé, il est hyper communiquant, avec ses mots… Son univers… son monde, il n’est pas déconnecter du monde. Il a son monde dans le monde. Son monde a des passerelles avec le nôtre, des mots communs et aussi des tas de mots… qui n’ont pas de genèse.
Il adore… Donald, parce qu’il le comprend. Il ne dit pas Dessins Animé, mais PAKA. Allez savoir pourquoi….etc.
Il faut augmenter les passerelles. Il va tout doucement pouvoir faire des tas d’activités avec d’autre enfants…  il est en demande…mais si il reste dans ses mots… je n’ai pas envie qu’il prenne des baffes verbale, qu’il ferme son cœur, lui qui est si bon, et bienveillant.

samedi 5 mars 2011

A lire ailleurs: Pour en finir avec le concept de sevrage

Je vous invite à lire ce billet écris par Dali

Pour en finir avec le concept de sevrage

Il est des notions assassines et empoisonnées qui n’ont aucune base autre que celle, arbitraire et impérative, de la norme sociale et culturelle et qui peuvent pour longtemps – si ce n’est pour toujours – compromettre le développement optimal, physique et psychique du petit d’homme.

vendredi 4 mars 2011

Je ne m’excuserais pas d’être pauvre

Voici une introduction qui pourrait avoir un arrière-goût de conclusion pour certains, mais qui à l’évidence n’est pas un fin.  La pauvreté n’est pas belle à voir. Elle remplit souvent le cœur du spectateur d’une pitié aigre. La pauvreté, « ça n’arrive qu’aux autres ». C’est une affirmation rassurante. Mais mettre un voile d’illusion n’à jamais aider le monde à fonctionner. Vivre et assumer sa pauvreté, n’est ni mal, ni bien, et encore moins glorieux. C’est un mal nécessaire pour continuer à fonctionner.

La pauvreté au sein des classes moyenne est complexe. Nous sommes trop riches pour avoir de l’aide et trop pauvre pour vivre correctement. C’est une chose dont on ne parle pas vraiment. Les classes moyennes aujourd’hui s’endettes mais arrive plus ou moins à trouver un équilibre. Zéro en banque est un objectif chaque mois. Mais voilà, il y a le pauvre des classes moyennes. Toutes les portes se ferment devant lui. C’est une espèce rejeté par la société. Rien n’existe vraiment pour lui. Il y a l’aide au surendettement, mais on peut lui dire parfois « votre seule solution c’est de faire un prêt à la consommation ». On ne peut pas décemment dire « votre solution au surendettement est de vous surendetté encore plus ». Le pauvre des classes moyennes vient l’absurde. Il va peut-être gagner 100€ de trop, ou 15€ de trop pour gagner le droit à l’aide sociale, pour passer dans la tranche des pauvres. Une tranche qui n’est pas glorieuse, mais de l’aide existe pour les pauvres, bien plus que pour cette espèce.

Regardons ça avec un brin d’objectivité : le calcul du seuil de pauvreté : il est pour une personne isolée de 860€, pour une famille on effectue le calcule suivante on multiplie ce chiffre par une addition l’adulte de « base » + chaque autre adulte qui coute 0.5 de cette somme, tout enfant en dessous de 14 qui lui représente 0.3 de ce budget, ce qui donne pour ma famille : 1+0.5+0.3+0.3 =2,1 ce chiffre on le multiplie par le seuil de pauvreté de l’isolée : 860x2.1=1 806€(source de ce calcul).. Je suis largement au-dessous de ce calcul dans le revenu familial mensuel. Je ne vous rassure pas, être sous le seuil de pauvreté, ne donne droit à rien. Car c’est toujours trop pour les services sociaux. Être pauvre n’est pas une condition de prise en charge. Je n’ai pas assez d’entrée vis-à-vis des dépenses obligatoire. Si je recevais cette fameuse somme de 1806 € par mois, je n’aurais pas ces mots, ces maux. C’est crade quand on parle argent sans honte. Ce n’est pas joli. Sachez que lorsque j’avais 1 an enfant, j’avais déjà fait un certain nombre de démarche. Et bien, nous gagnions 20€ de trop à l’époque pour un avocat prodeo. 20€ ! Et j’étais déjà en dessous du seuil de pauvreté pour un ménage de 2 adultes et un enfant. J’ai la sensation que l’aide social estime ses droits d’entrée à l’aide sociale. Je ne trouve pas l’info pour savoir avec quelle sommes « on peut » enfin être aidé. Je ne veux pas être aidé, j’en ai besoin. Un pauvre vit un truc de fou. Il se voit un jour coupé du gaz et de l’électricité. On lui met un compteur à budget pour ces 2 aspects. Notre énergie est prépayée. Un autre gros scandale. Le gaz est plus cher en prépayé, pourquoi ? Parce qu’on préfère prendre plus et rembourser « un jour » au gens. (J’attends toujours). Ensuite, on subit directement l’augmentation de 30% du prix du gaz. Les gens « normaux » paie leur gaz pour l’hiver de façon étalé. Le pauvre paie à l’avance. On ne chauffe qu’une pièce, car on ne peut pas plus. Le pauvre n’a pas une bonne isolation de son bâtiment, parce qu’il est pauvre. Un serpent qui se mord la queue, on lui dit qu’il faut isoler mieux sa maison, mais pour isolé, il faut de l’argent mais il est pauvre, jamais il n’aura l’argent et on lui dit « mais c’est la seule solution ma bonne dame ».

J’ai faim. Moi adulte, il m’arrive d’avoir faim. Parce que le gaz n’est pas le seul à avoir augmenter. C’est aussi la nourriture. C’est là où j’en reviens au sujet de ce blog : ma conscience maternelle. J’ai faim, mais pas mes enfants. Je me sacrifie sans honte, sans culpabilité pour eux. C’est humain. Je mange parfois plus que mon compagnon car je ne peux pas me permettre d’être carencer. Car j’allaite.

Je suis une accros du bon plan. Je n’achète plus mes pommes de terre en grande surface, je vais chez les fermiers du coin, 15centime le kilo, y a pas photo.

Etre parent et pauvre, ce n’est pas être assis dans son fauteuil. C’est se battre pour trouver des solutions.

L’être social primaire dira : t’a qu’à pas faire d’instruction en famille, foutre ton gamin en garde comme tout le monde, arrêter d’allaiter, le passer au biberon, et puis bosser… Mais je ne vous ai pas dit : je travaille. De chez moi. Je ne gagne pas grand-chose. Mais je ne passe pas ma vie à regarder le ciel. Je bosse. Oui, je pourrais mettre mon fils en maternelle, sans considération pour son développement (si vous suivez le blog, j’ai déjà évoqué son langage). Je pourrais mettre le tout petit en crèche, sans me soucier que ça coute cher, surtout si on veut une crèche qui respect un minimum l’être humain qu’on a mis au monde. Une crèche qui accepte le lait maternelle tiré, qui accepte de ne pas donner de biberons et d’autre chose. Oui, une crèche comme ça, qui accepte le lait maternelle, c’est déjà l’enfer à trouver. Je pourrais lâcher ça, mais « non ». Je ne lâcherais pas ça. Je ne lâcherais pas quelque chose comme ça. Je pourrais vous dire que j’allaite aussi parce que je suis pauvre. C’est un bénéfice secondaire « allaiter » dans ma pauvreté. C’est la norme de mon espèce. Je n’ai rien contre le biberon. Chacun sa route, chacun son chemin.

Oui, je pourrais balancer mon gamin à la maternelle jésuite à côté de chez moi, sans pensé à rien. Mais je ne peux pas. Je n’ai pas fait des enfants pour agir sans pensée, dans le mouvement « comme tout le monde ». Non, j’ai fait des enfants, et j’ai mis longtemps à les faire. Je me suis construite humaine avant. J’étais vide. J’étais une coquille cassé.

Je pourrais scolariser mes enfants. Mais je ne crois qu’à l’école quand les parents démissionnent de la vis des enfants. J’ai fait le calcul : l’école ou le non école me coute le même prix (quoi qu’un élève coute très cher dans nos impôts). Si mes enfants vont à l’école je passerais quand même 2h chaque jour à les faire bosser, et c’est bizarre quand on fait de l’Instruction en famille en gros on passe 2h chaque jours à distiller de la connaissance. Je pourrais faire comme tout le monde mais ça ne changerais rien à ma situation financière. Je gagnerais toujours aussi peu. Et la vie me couterait plus cher. Car aller travailler, ce n’est pas gratuit. Le cout de mon quotidien n’est pas liée en soit à mes choix de vie.
Je suis pauvre mais mes enfants ne manquent de rien. Et je sature des conseils : rentre dans le train normal. Car je sais que ça augmenterais mes problème. Et franchement, je n’ai pas besoin de ça. Je n’ai pas besoin de ces commentaires inutiles. De ces commentaires qui croient que faire comme tout le monde est une solution. Je ne demande rien qu’une chose : que notre entrée d’argent soit suffisante à payer : le loyer, les dettes, la voiture (pour gagner cet argent), le gaz, l’électricité, l’eau, notre alimentation, un petit peu de matos pour les enfants (25€/mois)

Je sais, j’ai abordé un sujet qui est soit disant intime, comme ça, on se voile la face. Regardez les chez en face !

Je n’ai pas honte, mais je laisserais dorénavant ma porte close à qui n’est pas capable d’y faire face. J’ai la tête haute. J’ai le cœur haut. Je le dois à mes enfants. Une mère qui s’effondre est un drame qui tue une famille. Je finirais sur cette phrase que j’ai écrite avant-hier, quand mon cœur a connu une tempête : « Je n’étais qu’un château de cartes en ruine. Aujourd’hui, il ne me reste que des cendres acides. Je dois devenir un phénix. »

Bientôt? Je n'ai jamais franchis leur porte...

mercredi 23 février 2011

L'intimité de l'orientation sexuel

Récemment, j'étais confronté à une scène de dynamique complexe. Ce genre de situation qui invite à affiner sa position, tout en étant lucide sur soi. Ce dernier point est le plus difficile. Voici le pitch: une jeune ado, homosexuel (personnellement, je le sais depuis que je le connais). Il est plutôt dans le genre a prendre soin de lui, de son corps. Son papa exige que son fils soi un mâle, un vrai, un dur, qu'il aime les filles..

Et voici que j'observe cela avec tristesse. Je vois ce non-dit. Il conduit un couple à ce bercer d'illusion. Une mère qui estime son fils influençable. Et moi, j'en suis triste. Je vois un ado fragile, qui ne peu pas être lui. Nous n'avons pas de le même regard.

Et nous voila face a nos propres position. Pourquoi pour moi cela n'a pas d'intérêt. Pourquoi? Parce que cela est intime. Parce que ce n'est pas mon affaire. La vie sexuel, intime, amoureuse de mon enfant n'est pas la mienne. Je n'ai pas d'attente a avoir, même si la société me pousse à en avoir. Mon enfant n'a pas à être mêler à ma vie sexuel, intime, amoureuse. Il n'en est pas un acteur. Pourquoi, devrais-je moi, en tant que parent décider, intervenir?

Oh, cela semble terriblement évident, et puis il y a aussi le couplet « tu dis ça maintenant mais quand tu y serra confronté, tu verra ». Mais non. Pourquoi ne pourrais-je pas envisager le respect de l'intimité de la vie sexuel de mes enfants? Et tout ces jugements de valeur social oublie une donnée importante: l'amour

Où doit dormir l’enfant

Il existe de nombreux dogmes sur le sommeil de l’enfant. Ceci vont du sommeil solitaire au cododo, en passant par le SideBed, et des aménagements à temps partiel. Ne serait-il pas bon de jeter les dogmes à la poubelle ? L’important pour un parent, c’est d’être reposé !
Je n’ai pas choisi de lieu de sommeil. Ils se sont imposés à moi, à nous. J’avais investi pour avoir une chambre pour mon bambin, et moi la mienne. Tout très carré, très préparé. Et puis, j’ai vu mon fils. Je crois que cela m’a libérer des idées dogmatique en matière de parentalité. Je n’avais rien lu sur l’allaitement. Ils m’ont parlé de sevrage, je n’avais même pas commencé mon allaitement. Tout était annoncé comme des fins obligatoires imposer par des inconnus. J’ai pu, avec ses simples regards,  lâcher la pression social.
J’ai utilisé son lit une seule fois à la maison. Je ne sais pas comment on couche un bébé dans un lit, ce n’est pas les modèles d’enfants que j’ai. J’ai des enfants sensibles à la présence et l’absence corporel. Bien sûre, j’aurais pu les contraindre à se déconnecter d’eux, de leur ressenti, les contraindre à accepter le sommeil en solo. Oui. Mais ce n’est pas mon mode de fonctionnement qui émane de mes tripes. Je dors mieux avec eux. On a de la place, on a chaud, on dort. C’est l’essentiel. Durant la premiére année de vie de mon premier enfant, la seule opportunité qu’il avait de passer du temps avec son papa était de dormir près de lui. La nuit n’est pas un vide relationnel.
Je ne dors pas toujours bien. Mais aucun humain ne dort toujours bien.
Il me semble mieux de viser le repos, que les idées des autres, ou celle que la société nous met dans la tête.

samedi 19 février 2011

En quelques jours, ce n'est plus le même


Je suis une maman qui dit « oh, je ne l'ai pas vu grandir ». Je passe du temps avec mes enfants, je suis dans leur vie. J'observe l'évolution de mes enfants.
Je constate depuis quelques journées un changement radical chez mon bébé. Il a lieu tant physiquement, que dans son comportement. Il s'est ouvert d'un coup vers son papa. Il le cherche, le piste, le réclame dès qu'il perçoit sa présence. Ce n'est plus un bébé, ce n'est pas non plus un bambin. Il est entre les deux. Sa personnalité s'affirme de plus en plus. Il exprime de nombreuse choses dans toutes les gammes des émotions.
Je ne comprend pas comment dans cette même période pour mon bambin, j'ai désiré un autre enfant, sauf sur l'aspect biologique qui m'y poussait. Comment me suis-je menti à moi-même. Il était petit, et ce désir stupide. Il était dans un grand besoin de moi-même. Mon inconscient l'a protégé d'une fratrie à cette époque. Je n'était pas prête.
Ce changement radical, je l'ai déjà vécu. Et, je comprend mieux son effet sur moi. Il me donnait l'impression que c'était devenu plus gérable. Du coup, je me sentais prête pour un nouveau défi. Mais, je ne regardais pas en face les défis de mon enfant. Heureusement que mon cerveau était bien plus conscient que moi.
J'aime observer ce changement, ce mouvement. Il se met à la verticalité active. Il faut dire que mon bambin à son époque commençait tout juste la diversification, tandis que mon bébé lui... est bien, bien, diversifié. Il s'est voulu de façon très précoce des aliments. Mais, je suis lucide, sur ce que mon corps me pousse à faire, sur ce que je veux, je ne veux pas. Et puis... sur les besoins de mon enfants, de mes enfants.

vendredi 18 février 2011

Bilan d'une journée


Je me regarde en face. Et vous? Je me ment pas, je me berce pas d'illusion sur mon attitude parental. Ces derniers mois, et particulièrement ces deux dernières semaines, j'ai mon réservoir de colère qui déborde. J'ai la nausée émotionnelle. J'en connais la cause. Ce n'est pas récent. Et ceci c'est vu nourri par un fait récent. Mon bambin est dans une phase « non, non, non, non, non » en boucle. Franchement, en ce moment, avec ces émotion à fleur de peau, c'est juste de l'huile sur mon feu interne. Et ca m'épuise. Et puis son attitude est aussi influencer par mon propre vécu.

Et donc, c'est le serpent qui se mort la queue.

Il est important d'être lucide, sur soi, sur son vécu, sur son état.

Je suis très lucide sur mes réactions actuels. Actuellement, je ne suis pas patiente. Mais je suis aussi exigeante. Et j'accepte difficilement certaine expression de ses propres vécu car il se répercute sur les miens.

Ce n'est pas une situation de respect, d'écoute. Je suis lucide. Et vous? Quand vous merdouillez avec vos enfants, vous faites quoi? Vous voilez-vous la face?

Je ne crois pas que ça aide mon enfants mais se bercer d'illusion, ne les aides pas. Cela augmente la souffrance.

jeudi 17 février 2011

Avoir de la visite, sans le prévoir.

Aujourd’hui, j’ai un bambin qui saute, sautille de joie ! Aujourd’hui, il a une petite surprise de la vie. Un pote avec sa maman viennent  nous voir ! La surprise, ce que ce n’était pas prévu ! Et oui ! Une amie m’a envoyé un petit email pour savoir si je travaillais ou pas aujourd’hui, pour savoir si elle pouvait venir
 



Et voilà une démonstration de l’avantage du télétravail. Je bosse un peu là, pendant la sieste de mon petit koala, pendant que mon bambin joue avec son train… et puis hop, on profitera de l’après-midi et puis ? Ce soir hop, je bosserais. J’aime la liberté de planifier sa vie au grès des envies.

Développement du Langage

Chaque parent à ces zone d'angoisse, de peur. Je suis une bavarde. J'ai la langue bien agile. J'adore parler. Mon bambin à 3 ans et +/- 9 mois. Il parle très peu avec des mots à lui. Voilà ma zone d'angoisse. Mon bambin est passionner de plein de chose, sauf du dialogue. Son père n'est pas un bavard. C'est peut être un trait de caractère. Mais?

 J'ai peur, je m'inquiète. Il est bien dans ses baskets Il est rayonnant, heureux, et on le comprend très bien. Il a beau parler avec ses mots, il est compréhensible. Il joue beaucoup, avec de la place pour l'imaginaire... Et surtout quand on fait une demande complexe, il y répond.

Il est aussi très méfiant. Il lui faut du temps, et cela depuis toujours pour être en relation avec les autres. Il préféra qu'une personne lui adresse la parole que quand lui ira vers lui. Lui dire bonjour, lui retirer l'initiative fait qu'il se méfiera encore plus. Il n'aime ni les bonjours, ni les au revoir. C'est le renard dans Le Petit Prince. C'est une image que j'utilise souvent. Avec les autres, il va sortir quelques mots. Avec moi, il va parler, parler, parler sans cesse, toute la journée et je vais comprendre la moitié, par déduction. Ce qui est plus que les autres!

Toute fois je constate que de nouveau mot, il ne dit que la fin de sonorité. Je suis sur ma zone sensible. Donc, j'ai choisit de me rassurer. Même si le pédiatre a été rassurant. Je vais le faire voir par un ORL. Car je constate qu'en plus de ne dire que la fin des nouveau mots, il s'accroche beaucoup au lèvre.

Regarder en face ses zones de peur et trouver une solution pour lâcher prise! Et puis quand j'observe les lieux où il parle ou non, j'ai l'impression qu'il ne parle que dans un monde qui lui plaid. Grand bien lui fasse.

mercredi 16 février 2011

Biologie vs Cerveau


Quand on a plusieurs enfant, une question importante est celle de l'écart d'âge entre les différents membres. J'ai pu constater des conseils bien variés. Souvent on commence a dire « quand ton bébé a 1 an, ça devient gérable » jusqu'à « il faut minimum 5 ans avant d'envisager un autre bébé », voir pour les plus tranchés: « jamais ». bien loin de moi l'idée de vous donner un avis. Je n'en sais rien. Mon bambin à 3ans et demi [enfin 3 ans et +/- 9 mois ;)] et mon bébé va avoir un an dans un tout petit mois. Mais voilà, mon bambin à choisit que le langage serrait la dernière choses qu'il développe. Et bien avoir un bébé et un bambin dont le langage est assez faiblement développer, c'est sportif. Mon corps me dit une fois par mois qu'il serait temps de relancer la machine à faire des bébés.

Mon corps et mon cerveau vivent un profond désaccord. Le premier souhaite une fois par moi, avec insistance que j'assure mon devoir biologique de survit de l'espèce. Le second dit « non, et puis c'est tout ». Je suis sûre de ma position.

Je n'ai pas réfléchis, sous peser le pour et le contre. Rien de tout ça. C'est une évidence. Je pense aujourd'hui que ma condition pour avoir des enfants qui ont un langage développer pour exprimer les choses. Certes mon bébé a déjà 3 mots de base pour la survie: téter, Maman, et Papa. L'essentiel. Il est tout petit à mes yeux ce bébé. Il est hors de question de faire un troisième enfant pour l'instant. Et même si il parlait plus...c'est un bébé, pas un bambin...

Cette biologie va de mois en mois augmenter la pression sur mon corps. Je me souvient bien qu'entre mon premier et mon second enfant, il a fallu plus d'un an entre l'envie et l'installation d'un autre bébé. Un an. J'avais envie de lancer un 2ième enfant vers les 1 ans du premier. Mais c'est un peu avant les 2 ans de mon fils qu'un autre enfant c'est installer. Je n'était pas prête. Et je ne le regardais en face. Mais, là, je regarde en face les choses. Je suis bien plus lucide

Voilà ce que j'ai envie de partager avec vous: ce n'est pas les positions des autres qui sont déterminantes. C'est vous. Bien sur très rapprocher, ça ne me semble pas chouette pour les enfants car ont ne répond pas aussi efficacement. Mais je ne suis pas vous. Il faut être clair sur votre capacité à être disponible pour vos enfants, sans qu'ils se sente rejeter, négliger. Un bébé demande de la disponibilité! C'est un fait. Et donc, il faut que ca ne déséquilibre pas trop la vie du précédent. Je crois quand la parole est une condition essentiel pour faire un autre enfant. :) Mais c'est du à mon vécu personnel. Regardez-vous dans un miroirs, sans faux semblant, assumer votre désire, vos envies. Sachez aussi identifiez si c'est être enceinte qui vous fait envie ou belle et bien d'avoir un nouvelle être à accompagner dans la vie ;)

samedi 12 février 2011

Moral

Moral en berene

10 textes a tapper pour ici
déjà écris, à faire relire à mon homme.

Pleurer un bon coup

Y a un an, j'était dans le meme état, je me croyais a 3 semaines de mon accouchement  (je parle du dernier délai téhorique)
et? j'étais à un mois. Dépassement de terme....

41 SG +6 ... raaaah

vendredi 7 janvier 2011

La pression du résultat

Attention ce sujet va se voir augmenter, par d'autre point à évoquer.
photo de Michal Ufniak
Les bulletins scolaires sont tout justes derrière nous. Je constate que la qualité des résultats obtenus fait un énorme écho avec la notation en bonne parentalité. Ceci touche de nombreux milieu, du mainstream aux parents qui se revendique respectueux. Si on est souvent d’accord sur les fessées ne sont pas une solution, que frapper ne résout rien. Mais finalement, on ne va pas au bout des choses. Ce papier étant tellement un certificat pour le parent démontrant la justesse de ses choix. Je me demande à quel point le résultat scolaire démontre qu’on a bien fait quand on se positionne en tant que parent hors de la norme.
Il existe un tas de rituel tous les trois mois quand la saison des papiers arrive. On exhibe, on frime, on en parle, on commente. Les rituels sont importants. Mais il faut réfléchir à ce qu’il nous apprenne sur notre comportement. Montrons-nous, adultes, nos évaluations annuelles vécues dans nos emplois ?
Je remarque, aujourd’hui dans de nombreux forum la thématique des bulletins scolaires corrélé au dépassement de soi. On fait est souvent référence à la notion de facilités. L’enfant se serait contenté de ses acquis.
Le parent se positionne ainsi en employeur. Tout employeur exige la rentabilité de son salarié. Hors l’école n’est pas vu comme un travail, tout au mieux comme un pas le choix, une obligation. L’enfant touche en salaire une reconnaissance familiale. Son contentement à faire le minimum syndical peut-il être considéré comme un signe marquant d’une absence de besoin de ce type ?
L’enfant en devient doublement insultant/rejetant. Premièrement, il ne valide pas aux yeux de la société que le parent a réussie. Et en deuxième lieu, il n’accepte pas son salaire.
Mais le parent, lui, ne considère pas l’école comme un emploie. On nous bassine avec les choix de carrière, avec la possibilité de changer d’emploi. Et l’enfant lui n’a aucune autre opportunité que l’école. Il est prisonnier d’un système. Certes, certain parent choisisse l’instruction en famille. Mais ce n’est pas la majorité.
L’enfant qui ne fait que le minimum pour avoir la paix se met en marge. Et là, on entre dans le gros paradoxe du respect, voir sa limite. Un enfant qui se dit que finalement, il fait tout pour avoir la paix, ni plus, ni moins, il se permet une liberté de vivre à coté, puisqu’on lui impose un job. Il fait donc comme ces employés qui n’ont qu’un emploie pour payer leur charge et qui vivent ailleurs. Y aura-t-il un sentiment d’envie non assumé chez le parent ? Un sentiment bien enfoui ?
Pourquoi donc râler sur l’attitude de nos enfants ? Les enivrait-on ?
D’ailleurs la réussite professionnelle est-elle vraiment une façon de réussir sa vie ?

samedi 1 janvier 2011

Absence de résolution, présence d’objectif.

photo de baronsboy
Dans les marronniers de cette saison, les résolutions de la nouvelle année sont un grand classique. Si on croit Wikipédia, le genre d’engagement que l’on tient envers soi-même semble  très difficilement envisageable. Arrêter de fumer, aider autrui…
Cette période de l’année est une zone sensible pour nos émotions. Les fêtes de fin d’années sont souvent idéalisées, joie, bonne humeur, amour universelle. Et puis, il y a la réalité familiale. Les amies s’appellent pour se confier les phrases dures. Evidement toutes les familles ne vivent pas des drames, des phrases. Mais le paquet d’émotion accumuler sort… parfois dans un simple débordement.
En tant que parent, je ne suis pas certaines qu’on doit se fixer à des bonnes résolutions. Et probablement pas le 1° janvier. Il semble bien plus constructif d’avoir des objectifs, à court terme.
Vivre un jour à la fois, reste pour moi, la bonne solution pour vivre apaisé.
“Yesterday is history, tomorrow is a mystery. But today is a gift. That’s why they call it : The Present.” Be Happy :-)