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dimanche 19 juin 2011

Le monde à l'envers

Aujourd’hui, un tout petit billet. Je vous parle d’un chouette livre Le monde à l'envers de Mario Ramos

Couverture "Le Monde à L'envers" de Mario Ramos

C’est un chouette petit livre. Il parle d’une petite souris qui marche la tête à l’envers. C’est un souriceau différent. Vivre la tête en bas, c’est pas facile. Il part faire le tour du monde et fini par trouver quelqu’un comme lui et retrouve la tête à l’endroit.

C’est joli. Ça aide un peu. Allez a quand un livre avec un souriceau qui reste la tête en bas, mais qui trouve sa place ? :)

(Oui, je cherche la petite bête)

vendredi 17 juin 2011

Diagnostic , étape 1

Je vais être brève. Nous avons commencé les démarches de diagnostique pour notre enfant le plus Agé. J’ai évoqué dans l’article « Les lieux communs du langage » les difficultés quotidiennes.

Sachez donc des petites choses. Les tests en logopédie/orthophonie sur le langage ne peuvent être débutés qu’à 3 ans et 7 mois. La personne que nous avons vue a été très chouette. Elle a respecté le fonctionnement de notre fils. Elle n’a jamais été confrontée à un cas pareil. Oui, il y a un souci. Mais au-delà de ça… c’est un mystère. Il faudra entre 3 et 4 entretiens pour avancer dans le diagnostic. Cette fois-ci ce, j’étais présente. La prochaine fois, c’est au tour du papa. Papa, qui ne comprend pas les mêmes choses. Ensuite, elle espère qu’a 3° rendez-vous, elle pourra être seule avec Arthur. Elle a bien senti qu’il a besoin d’être en confiance, de connaître pour rester.

Des nouvelles pistes nous arrivent par des connaissances Bienveillante. Pas ceux qui posent une piste Anxiogène… La dernière en date « Arthur doit avoir un problème dans son cerveau ». Là, c’est différent « est-ce que tu connais ça vis-à-vis d’Arthur ? Moi, je connais pas ». Merci à Elle ! Tout de même, la logopède jamais confronté à un cas pareil, ça montre que ce n’est peut-être pas qu’un simple retard du langage.

Arthur a développé des termes qui lui sont propre. La pluie c’est de l’eau qui tombe. Sachez que pour lui, il trouve plus facile de dire que c’est de l’eau qui tombe, plutôt que de la pluie. Ce n’est pas illogique ! Mais en perspective dans le quotidien, c’est galère.
Sachez aussi que le parent d’un enfant qui vit quelques choses de complexe peut sembler atteint d’une forme étrange d’hypocondrie. Non, nous ne voyons pas 36 pathologies, handicap en même temps. C’est la quête de réponse. Un genre de réussite/échec. Est-ce de la dyslexie sévère ? Oui ? Non ? Un retard du langage ? De l’autisme ? Asperger ? Etc. Parmi les pistes, aujourd'hui, se présente une pathologie pas facile à diagnostiquer : la Dysphasie. Cette piste, n’exclue pas les autres. Il ne faudra peut-être pas nous limiter au bilan chez la logopède. Il faudra peut-être passer par un neurologue, un ORL, etc… car nous sommes des déclives. Il faut étudier les piste, les confirmer. Donc, de façon extérieure, cela peut ressembler à des parents qui projettent des maladies. Point qu’il est facile de comprendre !

Ce sont des parents passant par d’autre chemin de diagnostic, particulièrement ceux qui sont face aux allergies qui peuvent comprendre qu’il s’agit d’une quête, d’un besoin de savoir « quoi ». En effet, trouver une allergie n’est pas un parcours simple quand votre enfant est en allergie retardé à 72 sur un allergène potentiellement mortel (l’arachide), ou que sa forme d’allergie d’entre pas dans les tests existant. Car vous ne le savez pas, mais toutes les allergies ne sont pas dans un diagnostic par un test ! Il existe plusieurs types de réaction. Et l’allergie est encore un domaine de recherche active ! J’ai plusieurs amies dont les enfants sont poly-allergique ! Je les écoute avec attention. Il est facile extérieurement de se dire « ces parents ont un souci à chercher sur tellement de piste ». Et je le comprends. Je vois le quotidien, quand on est en phase de recherche dans les diagnostics, nous sommes forcement des théoriciens. Et je ne vous souhaite en aucun cas, un jour de passer par là !

Donc, j’ai lu sur la Dysphasie. Et, en effet Arthur pourrait rentrer dedans. Le diagnostic ne serait pas simple. Ce n’est pas un chemin vers lequel je vais aller maintenant, mais peut-être après le bilan qui est en cours.

Pour ceux qui cherche
Et si vous lisez sur ce sujet, vous verrez à quel point ce n’est pas une chose facile à diagnostiquer, entre le coté mal connu, encore en cours d’étude etc… sans vraiment piste réel pour l’avenir de l’enfant (ce qui pour certains est anxiogène, mais pas pour moi… car je sais qu’un parent se bat pour son enfant).

lundi 13 juin 2011

Le « non! » est-il une vertu parentale?

Un vaste sujet que celui cacher derrière l'injonction « non! ». Il pose la délicate question des limites. Ce que cela signifie pour nous, mais aussi ce que cela veut dire dans le monde. Il existe de nombreuses limites, de celles liées à notre physiologie à celles posées par les lois.

En tant que parent nous sommes submergés de messages « poser des limites » assortie de la célèbre crainte de l'enfant-roi. Qu'est ce qu'un enfant-roi, si ce n'est un enfant qui est aliéné entre des crises de rage de parent à bout et un absence de structure! Mais dès qu'on évoque la notion de respect des êtres en matière parentale, vient doucement le spectre de l'enfant roi. Tapis dans l'ombre comme un croquemitaine. Il y a de quoi baliser.

Pourtant, le respect c'est justement un tas de balise. « Limite » est un terme qui, aujourd'hui, renvoie a une idée très autoritaire dans le discours éducatif. Il y a une idée de fermeter.

Le respect est une notion très simple au fond, et bien distincte du « tout laisser faire ». Il s'agit déjà de respect les corps des un et des autres. Cette notion est fondamentale.
Mais nous sommes drillés et lourdement poussés à dire « non ». Ce mot devient à lui seul la sacro-sainte vertu parentale. Personnellement, j’ai un gros doute : Ce n'est pas l’emploie d’un seul mot qui fait tout. Le « Non » ferme les choses. Il devrait sortir qu'en cas d'extrème nessessité.

Il ne s'agit pas de jouer avec les mots. Nous pouvons sans injonction poser un cadre stable et rassurant aux enfants. Je ne vous dirais pas que la vie avec des enfants est simple. Il est évident qu'un parent est un peu un disque rayé qui rappelle les mêmes concepts à de nombreuses reprises. Que l'on aie choisi d'être dans le respect et l'authenticité, ou bien dans l'autorité classsique, le parent reste un radoteur professionnel. C'est ainsi.


Le « non » n'est pas une vertu. C'est un doudou parental rassurant. Il faut de l'énergie pour lutter contre ce reflexe verbal. Le vrai défi est justement de parvenir à ne pas passer par cette injonction. Il faut donc à poser les choses par les actes. « Je ne te fais pas ce que je ne veux pas que tu me fasses ». Admettre à son enfant que le respecter, c'est parfois faire une entorse au respect de son corps, notamment dans le cas de la prise des médicaments quand il est malade. c'est parfois aussi le contraindre physiquement pour l'empêcher de courir au milieu d'une rue dont il ne voit pas le danger... etc.

Les enfants aiment expérimenter. Quand il vous jette du sable sur la tête, le « non! » n'aide en rien. On arrive peut etre à le faire arreter, mais l'idéal serait qu'il ne recommence pas. Il faut dialoguer simplement et clairement avec son enfant. A nous de comprendre qu'il expérimente et à nous de lui dire que c'est désagréable de recevoir du sable.


quand ça ne va pas avec son enfant, « Non! » devient la prière d'un avenir meilleur. Mais ce n'est pas une formule magique. Ca ne résoud rien et ne guérit pas les consquénce de nos impaires. Nous, parents, nous commentons des erreurs en matière d'Art parental. Il n'y a pas de guide, pas de notice. Nous sommes des apprentis sorciers. Nous tatonnons! Nous faisons forcèment des erreurs, parfois monumentales, parfois droles. Nos enfants peuvent l'entendre. « Oui mon chéri. Je me suis planté quand je t'ai raler dessus pour que tu arrêtes. J’ai pris un mauvais raccourci. »

Nos enfants n'ont pas besoin de quantité de mot et d'explication. Ils comprennent tellement mieux des choses simples. « On ne jette pas de sable sur les gens parce que c'est désagréable, ca gratte ». « Moi, je ne veux pas que la nouriture finisse par terre. Je préfère passer du temps à jouer avec toi que faire le ménage derrière toi».


Je pense qu'il y a plus de vertu à l'éviter, à ne pas devoir y faire recourt...Je ne suis pas vertueuse :-) . Je prends parfois des raccourcis et je paie le prix de l'inefficacité !




mercredi 8 juin 2011

4 textes à venir

des petites choses que je traîne en correction

  • Le "non"
  • Grossesse et fratrie, mes conditions, mes ambiguïté
  • Nos valeurs vs le monde (et sa proche actu)
  • un dernier surprise :)
(C'est juste pour dire que j'oublie pas... je suis dans le présent en ce moment!)

Ps: Gnome1 va voir la logopède!