Depuis quelques jours, je
suis bien, bien malade. Nous n'avons jamais atteint un tel stade.
J'ai souvent eu de grosse fatigues, des raz-le-bols et j'en passe.
J'ai même était hospitalisé et opéré en urgence. Mais cela n'a
jamais était aussi dure qu'en ce moment. Une batterie d'examen
arrive pour savoir le pourquoi du comment de la chose.
Plusieurs choses ne vont
pas. Mon médecin cherche a savoir ce qui ce passe. J'ai deux
enfants adorables (et adorés). Leur papa assure comme un chef.
Soyons honnête c'est dur
pour lui. Il voit ses enfants qui souffrent de la situation, et sa
femme qu'il aime épuisée, vidée, lessivée, inquiète, angoissé
et qui soufre elle aussi... Le tout en même temps. Il est avec nous
toutes la semaine! Ouff. Mais qu'elle lourde semaine pour lui.
Je suis frustrée de mon
impuissance. Je suis en rage. JE déteste cette « ultra
fatigue », lié à ma tension. Mais on doit attendre de savoir
si c'est « juste » la souffrance qui la cause où si
c'est autre chose. J'en veux a mon corps de me trahir, une semaine
lourde est là, sur le plan du travail... J'en veux vraiment très
fort à ce corps qui me tord de douleur. Mais si c'est le foi, le
pancréas, la vésicule biliaire, ou l'estomac.. ce n'est pas la même
stratégie de soin.
Ce soir, je suis au lit,
trop fatiguée pour bosser, trop réveiller pour dormir... avec 2
enfants lové contre cette mère trop absente depuis peu. C'est bon.
C'est bon de les sentir, les ressentir... d'être leur maman. Je les
vois, là dans les bras de Morphée. L'un faisant 5 fois le tour du
lit pour trouver la bonne place. L'autre passant de son lit au notre,
ayant besoin de maman. Chacun d'eux ayant beaucoup sollicité un papa
dont la présence depuis autant de jours est inhabituel.
Il est bon d'être avec
eux. L'inquiétude, l'angoisse est là. Qu'est ce que j'ai? Mais je
les ai eu. Ça m'aide a tenir. Et Merci à leur papa, que j'aime, et
qui assure grave.