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vendredi 7 janvier 2011

La pression du résultat

Attention ce sujet va se voir augmenter, par d'autre point à évoquer.
photo de Michal Ufniak
Les bulletins scolaires sont tout justes derrière nous. Je constate que la qualité des résultats obtenus fait un énorme écho avec la notation en bonne parentalité. Ceci touche de nombreux milieu, du mainstream aux parents qui se revendique respectueux. Si on est souvent d’accord sur les fessées ne sont pas une solution, que frapper ne résout rien. Mais finalement, on ne va pas au bout des choses. Ce papier étant tellement un certificat pour le parent démontrant la justesse de ses choix. Je me demande à quel point le résultat scolaire démontre qu’on a bien fait quand on se positionne en tant que parent hors de la norme.
Il existe un tas de rituel tous les trois mois quand la saison des papiers arrive. On exhibe, on frime, on en parle, on commente. Les rituels sont importants. Mais il faut réfléchir à ce qu’il nous apprenne sur notre comportement. Montrons-nous, adultes, nos évaluations annuelles vécues dans nos emplois ?
Je remarque, aujourd’hui dans de nombreux forum la thématique des bulletins scolaires corrélé au dépassement de soi. On fait est souvent référence à la notion de facilités. L’enfant se serait contenté de ses acquis.
Le parent se positionne ainsi en employeur. Tout employeur exige la rentabilité de son salarié. Hors l’école n’est pas vu comme un travail, tout au mieux comme un pas le choix, une obligation. L’enfant touche en salaire une reconnaissance familiale. Son contentement à faire le minimum syndical peut-il être considéré comme un signe marquant d’une absence de besoin de ce type ?
L’enfant en devient doublement insultant/rejetant. Premièrement, il ne valide pas aux yeux de la société que le parent a réussie. Et en deuxième lieu, il n’accepte pas son salaire.
Mais le parent, lui, ne considère pas l’école comme un emploie. On nous bassine avec les choix de carrière, avec la possibilité de changer d’emploi. Et l’enfant lui n’a aucune autre opportunité que l’école. Il est prisonnier d’un système. Certes, certain parent choisisse l’instruction en famille. Mais ce n’est pas la majorité.
L’enfant qui ne fait que le minimum pour avoir la paix se met en marge. Et là, on entre dans le gros paradoxe du respect, voir sa limite. Un enfant qui se dit que finalement, il fait tout pour avoir la paix, ni plus, ni moins, il se permet une liberté de vivre à coté, puisqu’on lui impose un job. Il fait donc comme ces employés qui n’ont qu’un emploie pour payer leur charge et qui vivent ailleurs. Y aura-t-il un sentiment d’envie non assumé chez le parent ? Un sentiment bien enfoui ?
Pourquoi donc râler sur l’attitude de nos enfants ? Les enivrait-on ?
D’ailleurs la réussite professionnelle est-elle vraiment une façon de réussir sa vie ?

samedi 1 janvier 2011

Absence de résolution, présence d’objectif.

photo de baronsboy
Dans les marronniers de cette saison, les résolutions de la nouvelle année sont un grand classique. Si on croit Wikipédia, le genre d’engagement que l’on tient envers soi-même semble  très difficilement envisageable. Arrêter de fumer, aider autrui…
Cette période de l’année est une zone sensible pour nos émotions. Les fêtes de fin d’années sont souvent idéalisées, joie, bonne humeur, amour universelle. Et puis, il y a la réalité familiale. Les amies s’appellent pour se confier les phrases dures. Evidement toutes les familles ne vivent pas des drames, des phrases. Mais le paquet d’émotion accumuler sort… parfois dans un simple débordement.
En tant que parent, je ne suis pas certaines qu’on doit se fixer à des bonnes résolutions. Et probablement pas le 1° janvier. Il semble bien plus constructif d’avoir des objectifs, à court terme.
Vivre un jour à la fois, reste pour moi, la bonne solution pour vivre apaisé.
“Yesterday is history, tomorrow is a mystery. But today is a gift. That’s why they call it : The Present.” Be Happy :-)