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samedi 23 avril 2011

Les lieux communs du langage.


(Ou plutôt du manque de langage d’un enfant)
En guise d’introduction
Bien que les termes lieu commun, cliché, et poncif puissent être utilisés indifféremment, une nuance sémantique existe.
Stricto sensu un cliché est une expression stéréotypée, une métaphore passée dans le langage courant, dont le sens ne fait pas l'objet d'équivoque bien qu'elle soit imagée. Quelques exemples : pratiquer « la politique de l'autruche » (faisant implicitement référence à la croyance selon laquelle les autruches enfouiraient leurs têtes dans le sable en cas de danger), « tourner la page » après une expérience douloureuse, « avoir le cœur sur la main »,...
A contrario, le lieu commun ou poncif n'est pas un syntagme mais une idée reçue, prégnante dans la communauté linguistique mais pouvant recevoir différentes formulations plus ou moins originales. Il est à rapprocher du concept psychologique de stéréotype. Dans son acceptation courante actuelle, l'expression « lieu commun » a pris un sens péjoratif, synonyme de platitude ou préjugé.
Exemple : « Avec cette difficulté de trouver du personnel, il faut être reconnaissant de ce que Dieu nous envoie comme domesticité, même si ce n'est pas de premier ordre, (...) Ces domestiques n'en font pas d'autres. Enfin, nous sommes à leur merci. » (Albert Cohen, Belle du seigneur), le lieu commun du domestique incapable.
Flaubert donne de nombreux autres exemples dans son dictionnaire des idées reçues tels :
« Appartement de garçon. Toujours en désordre [...] Boursiers. Tous voleurs. »
Source wikipédia
Quand on aborde le sujet du développement du langage de l’enfant ont se confronte à un tas de lieux commun. Les idées toutes faites, faciles, méchantes. Si un enfant de 3 ans ou plus qui ne parle, on se trouve avec la liste siuvante d’expertise :
  • Autisme
  • Ses parents le comprennent trop
  • Ses parents ne le comprennent pas assez
  • Ses parents lui témoignent trop d’amour
  • Ses parents ne lui témoignent pas assez d’amour
  • Ses parents l’étouffent
  • Ses parents interprète trop ce qu’il dit.
  • Ses parents ne font pas  assez d’effort d’interprétation
  • Ses parents sont laxiste, ou trop autoritaire
  • Tout tourne autour de lui
  • On ne s’occupe pas assez de lui
La liste est ouverte. Bien sur ses théoriciens experts ne savent pas du tout ce que c’est que vivre au quotidien avec un enfant qui développe lentement son langage. Il ne faut pas aborder ce sujet avec des gens qui ne le maîtrise pas. Il est hautement complexe.
La plus part des gens admet qu’un enfant se développe « a son rythme », sauf si son rythme va en dehors des normes. Ces gens, ne comprennent pas ce qu’est une moyenne, un écart type en statistique. Il ne comprenne pas que les normes de développement veulent dire que la plus part des enfants développe tel et tel aptitude entre tel et tel période. La plus part, pas tous.
Ça ne veut pas dire que l’enfant est/n’est pas […], que le parent fait/a fait/ne fait pas/n’a pas fait.  Oui, un enfant qui ne parle pas est peut-être maltraiter. Oui. Je ne vais pas le nier. Mais, il ne faut pas voir le développement du langage là-dessus. Un langage qui se développement lentement à de nombreuse cause et doit se prendre en compte avec d’autre facteur :
  • L’enfant est-il heureux ? Sourit-il ?
  • Est-il capable de vous regarder droit dans les yeux, de soutenir le regard ?
  • Il vit dans un autre monde loin du notre ?
  • Sait-il communiquer autrement ? Sait-il se faire comprendre ?
  • Son bien être ? Son être bien ?
  • Voit-il du monde ?
  • Lui parle-t-on ?
  • Joue-t-il ?
  • Reçoit-il de l’amour ?
  • As-t-on vérifier la surdité ? (un enfant peu vachement s’adapter à la surditer qui peut etre du a une otite séreuse)
  • As-t-on vérifier : la dyslexie, l’autisme, et un tas d’autre pathologie ?
Sachez toute fois quand dans les lieux communs, le parent est à 99% coupable. Nous vivons dans une société ou la culpabilité est un ingrédient culturel.
Un retard par rapport à la norme doit être pris au sérieux. Il peut être le signe de pathologie. Un pédiatre ne doit pas dire « c’est rien » quand un enfant de 3 ans ne parle pas. Parce que ce n’est pas rien. Un brin d’empathie pour les parents serait utile. Car en effet, ce n’est pas rien. Dans le quotidien, ce n’est pas rien.
Dans les lieux commun, arrêtez de sortir Einstein, franchement, la plus part des parents ne rêve pas d’un génie, ils ont un enfant, point. Sérieusement ! Oui, je sais bien qu’il y a des parents qui fantasment ça. Mais comme dirait un bon nombre de QI élevé que j’ai croisé : c’est chiant de constater qu’on est entouré de con. Ben vous l’avez un peu cherché non ? Le QI élevé n’est pas un atout, c’est un handicap car on est hors norme. Et voyez ses enfants hors norme sur le langage, franchement, ce n’est pas chouette. Donc arrêtes de nous prédire un génie, une boite, une case pour ranger l’enfant est la plus grande des prisons a son épanouissement. Et au passage : ne rêvez pas que votre enfants soit un génie, c’est un enfant point barre, prenez le comme il est.
Alors nous et langage dans tout ça ? On continue à chercher, mais sans vivre centrer la dessus. On va faire tester Arthur pour la dyslexie parce qu’il faut bien éliminer des diagnostiques pour trouver si un truc ne va pas… et si on a éliminé les différentes piste… et bien, c’est qu’il est hors des normes statistique pour le développement du langage. On met quand même en place des outils facilitant l’échange. Nous nous centrons sur l’essentiel : la vie.
Bref, faite comme moi, n’en parlez pas a des gens qui ne maitrise pas ce sujet. Vous avez surtout besoin de piste valable dans le quotidien, de piste pour faciliter la communication… Car ne l’oublions pas : c’est rude au quotidien… vraiment pas simple.

3 commentaires:

Cleanettte a dit…

Tes messages ammènenent rarement à commentaire. En général tout semble dire et tu ne semble avoir besoin ni de complément, ni de conseil.
C'est vrai qu'on a vite fait de comparer les progrés de nos enfants les uns aux autres et même quand ils ont un développement plutôt normal, ils sont forcément un peu en retard sur ci ou ça. C'est une plaie. Alors quand le retard ou la différence devient important ça peut vite devenir un calvaire ou une obsession. J'ai un peu connu donc je compatis. Mais je vois qu'une fois de plus tu abordes les choses de façon très sereine et sensée.

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Unknown a dit…

Pourtant, le sujet est loin de laisser serein le soir venu quand les enfants dorment... et que je cherches des pistes.... des solutions.

Au delà de tout ça, je n'ai pas évoquer un point, zut... tu m'y fait penser...

il faut aussi voir si le développement du langage n'est pas laisser de coté par l'enfant parce qu'il est sur d'autre chose. Nous le constatons, au niveau de certains point, Arthur est largement dans des normes pour des enfants de 6 ans (voir plus car c'était déjà l'année passée). il va "à fond" dans un truc...

Au final, les normes nous rassures, et elles oublient l'humain, tiens s'y j'écrivais la dessus? Au delà de ce sujet :p

(Merci pour ton commentaire, y en a rarement oui :p dommage même si vous z'avez rien à dire ;) => parce que de la lecture et des visites ça y en a beaucoup alors que je poste peu).

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